Avis de soutenance de thèse – Diane de Morais

Chères toutes, chers tous, J’ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma thèse en anthropologie, intitulée Candomblé et parenté, ethnographie transnationale d’une famille-de-saint (Brésil, Portugal, Italie), réalisée sous la direction de Michael Houseman (EPHE) et Miriam Rabelo (UFBA). La soutenance se tiendra le mardi 25 novembre 2025 à 14h, en salle 17, au sous-sol de la Maison des Sciences de l’Homme (54 Bd Raspail, Paris). Elle sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement convié·es. Afin d’en faciliter l’organisation, je vous remercie de bien vouloir me signaler votre présence par mail (dianedemorais@yahoo.fr ). Un lien de visioconférence sera également disponible ; merci de me contacter d’ici dimanche au plus tard si vous souhaitez le recevoir.
Au plaisir de vous y retrouver, Bien cordialement, Diane De Morais, GSRL – EPHE/PSL
Composition du jury : - Marika Moisseeff, Présidente - Clara Flaksman, Rapportrice - Klaus Hamberger, Rapporteur - Arnaud Halloy, Examinateur - Katerina Kerestetzi, Examinatrice - Olivier Allard, Examinateur - Michael Houseman, Directeur - Miriam Rabelo, Codirectrice Résumé :  Cette thèse porte sur la parenté dans le candomblé, une religion brésilienne où les groupes d’initié·es forment des « familles » sous l’autorité d’un père-de-saint ou d’une mère-de-saint. L’ethnographie se concentre sur quatre maisons de culte (aussi appelées terreiros), toutes issues d’une même lignée initiatique originaire de São Paulo, au Brésil, mais dont les ramifications s’étendent jusqu’en Europe, à Lisbonne, Rome et Milan. C’est précisément cette approche multi-située, avec les décalages qu’elle fait apparaître dans la pratique rituelle, qui met en évidence le rôle central du dispositif familial. L'argumentation s'articule autour de trois concepts clés de la parenté pour explorer divers aspects de la vie religieuse : la résidence (partie 1), qui étudie l'organisation socio-spatiale des maisons de culte ; l’inceste (partie 2), qui s'appuie sur les nombreux interdits structurant les relations initiatiques ; enfin, la filiation (partie 3), qui retrace le parcours d’un « fils » italien cherchant à se positionner comme chef de culte au sein d’une communauté transnationale. En fin de compte, l'enjeu est double. D’une part, il s’agit d’analyser une religion profondément ritualiste à travers le prisme des relations domestiques et des émotions qui leur sont associées. D’autre part, il s’agit d’aborder des questions de parenté à partir du cas d’une famille instituée par le rituel, dont les liens acquièrent progressivement leur consistance par la participation à la vie communautaire.