18 mai 2018 – Atelier des doctorants du GSRL : Présentations de Kristina Kovalskaya et de Flore Muguet
La prochaine séance du séminaire des doctorants aura lieu vendredi 18 mai 2018 à 10 h 30 en salle A dans les locaux du GSRL à Ivry-sur-Seine.
Kristina Kovalskaya interviendra sur "L'expertise de la laïcité: désécularisation en question".
Son exposé porte sur la contribution du débat sur la laïcité dans la formation de l'expertise du religieux en Russie contemporaine. Après une analyse des tendances "sécularisantes" et "désécularisantes" dans l'expertise publique de la religion, notamment sur le cas de l'enseignement du religieux à l'école.
Ensuite Flore Muguet présentera "Entre “Leaving No Trace” et “Leaving No Trash” à Burning Man/Black Rock City, depuis la perspective d’un participant “burner” ou d’un ouvrier de la ville “DPW”."
Les participants nommés “burners” et les ouvriers de la ville appartenant au DPW (Department of Public Works) ne s’identifient pas les uns aux autres. Toutefois, ils dépendent les uns des autres pour la perpétuation et recréation annuelle du Burning Man d’un désert en une ville spectaculaire.
Fondé sur l’ethnographie du DPW en 2016 et 2017 incluant 11 entretiens du groupe spécifique DPW TSA (Transportation Station Authority) et du responsable de Recycle Camp, cette communication vise à comprendre l’investissement des DPW TSA’s envers le « Leave No Trash » en comparaison avec les « burners » et le « Leave No Trace ».
Alors que les « burners » se réfèrent à l’un des 10 principes du Burning Man « Leave No Trace » lorsqu’ils ramassent du « MOOP » (Matter Out Of Place) pour le placer aux poubelles, leurs narrations est très marquée spirituellement par la disparition, réapparition « magique » annuelle de Black Rock City.
Contrairement aux « burners », le groupe du DPW TSA est concrètement confronté au traitement et tri des déchets des travailleurs du Burning Man sur une période de deux mois pendant le montage et démontage de la ville. Ils investissent intensément leur appartenance au groupe DPW TSA et pour certains au « Trash Pirates » et la revendique corporellement par le port de logos, de patchs et de tatouages « Recyclage ».