Voici le résumé :

Le Baopuzi 抱朴子, rédigé par Ge Hong et reconnu comme un classique du taoïsme, se caractérise par sa division en une partie ésotérique (neipian 內篇) et une partie exotérique (waipian 外篇), mettant respectivement l’accent sur des questions taoïstes, confucéennes et celles d’autres écoles, dans une interprétation classique. Une analyse textuelle du Baopuzi révèle que, malgré la dichotomie apparente entre le waipian et le neipian, Ge Hong ne semble privilégier aucun de ces courants de pensée de manière particulière. Tour à tour, Ge Hong critique le taoïsme de son époque tout en louant l’aspiration à un retour à une société idéale inspirée du confucianisme. Par ailleurs, il souligne l’importance fondamentale du taoïsme, qu’il place sur un pied d’égalité avec le confucianisme, considéré comme une « extrémité » (末). Cette présentation propose de réexaminer la compréhension et l’articulation entre confucianisme et taoïsme chez Ge Hong, tout en envisageant la traduction de certains chapitres encore inédits en français.

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