7 décembre 2018 – Réunion : Interactions et créativités religieuses : perspectives anthropologiques
Réunion
Interactions et créativités religieuses : perspectives anthropologiques
vendredi 7 décembre 2018 de 10h à 13h, salle de conférence, CNRS site d'Ivry-sur-Seine 27, rue Paul Bert 94 204 Ivry-sur-Seine Cedex (M° Pierre et Marie Curie)
La prochaine réunion de l’axe « Interactions et créativités religieuses : perspectives anthropologiques » au GSRL se tiendra vendredi 7 décembre 2018 de 10h à 13h en salle de conférence. Organisée conjointement avec le programme Islam, politiques, sociétés au sein du GSRL, cette séance comprendra deux interventions autour du thème des mutations contemporaines de l'islam en Russie et en France. La première, par M. Dmitrii Oparin, de l'Université d’État Lomonosov, (Moscou), intitulée: Exorcist practices among Central Asian Muslim migrants in Russia Résumé This presentation is based on fieldwork carried out in Moscow among Muslim migrants. The research is focused on the practices of ritual healing and expelling jinn in the context of migration and urban environment. I am interested in self-reflection and introspection of all the participants of the treatment – a mulla, his patients, their relatives, and even opponents to these Muslim practices. I am going to show how the Moscow social scene is being transformed by non-official knowledgeable religious leaders frequently invited by the migrants to expel jinn; how these mullas gain authority via carrying out rituals. La seconde, par Mme Marie-Laure Boursin, du CHERPA/Idemec, (Aix-en-Provence), intitulée : Adaptation, création ou innovation ? Questionnements autour de pratiques islamiques en contexte français Résumé Dans cette intervention il s’agira de partir de cas ethnographiques autour de la prière, de la lecture du Coran et de l’enseignement religieux pour interroger des changements de modes de faire dans les pratiques islamiques en France. Peut-on parler d’adaptation au contexte, à la règle ou de création liturgique ou pédagogique ? Comment le chercheur tente-t-il d’analyser ces transformations en prenant en compte la conceptualisation de certains acteurs et notamment le concept théologique d’innovation (bida’a) et ses qualificatifs entre blâmable (sayyi’a) et louable (hassana) ? Cette communication souhaite en cela aborder la créativité religieuse au prisme de qui la désigne comme telle : les acteurs ou le chercheur. Programme